« Je vois ce gars-là et je le tue. Je vois ses enfants et ils sont morts. Je te souhaite juste de mourir mon trou de cul. »
Voilà quelques exemples de messages haineux reçus par le comédien Sébastien Delorme via ses réseaux sociaux. Ce n’est pas toujours aussi crû. Ce n’est pas toujours aussi violent. Mais une chose est certaine: les médias sociaux regorgent de propos haineux et causent souvent bien des maux de tête aux gestionnaires de communautés.
Pour certains, cette hargne des médias sociaux a débuté avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir et s’est accentuée avec la pandémie et les théories complotistes. Pour d’autres, cette cyberviolence est tout simplement le reflet de la société . Dans tous les cas, avec la popularité des nombreuses plateformes sociales, cette réalité touche presque tout le monde.
Les commentaires haineux peuvent être adressés à n’importe qui, mais les femmes sont malheureusement souvent ciblées. Plusieurs personnalités publiques ont profité de la Journée internationale des droits des femmes pour dénoncer la haine en ligne à leur égard . Des joueurs du FC Barcelone ont même participé à une campagne pour dénoncer les commentaires misogynes des amateurs de sports .
Dans un contexte professionnel, il est parfois difficile d’identifier les meilleures stratégies à adopter face aux discours haineux. Or, il est primordial d’assurer un contrôle et une gestion efficace de ces types de messages de haine, de violence, d’intimidation ou de désinformation, tout en faisant preuve d’intégrité et de transparence.
Si le sujet vous intéresse, jetez un coup d’œil à la formation Propos haineux: adaptez vos stratégies sur les médias sociaux, qui aura lieu le 25 mai prochain.