Call-to-action: 3 conseils pour optimiser sa conversion

Se mettre dans la peau de sa cible

lavinia botez

contenu lb

Au moment de rédiger un call-to-action, la première des missions est de s’interroger sur sa cible. Qui est-elle? Que sait-elle? Que cherche-t-elle? Connaître et comprendre les habitudes et les comportements est la clé. Lavinia Botez, présidente de Contenu LB et experte Infopresse, conseille de se mettre dans la peau du public et de s’assurer que l’expérience répond à ses besoins. «À aucun moment, il ne doit avoir l’impression de déchiffrer du contenu ou de se perdre. Il faut faire simple et être cohérent du début à la fin. Si le ton n’est pas clair ou s’il amène à un nouveau call-to-action, son efficacité sera moindre», précise Lavinia Botez. », explique-t-elle.

Tester l’expérience de la personne cible permet de s’assurer de la pertinence et de l’efficacité du call-to-action.  

Définir le bon emplacement de ses call-to-action

S’il n’existe pas de règle établie sur son emplacement, le call-to-action doit néanmoins être placé de manière à ce que les gens le voient. «Il ne s'agit pas de mettre de grosses lumières juste après le premier paragraphe d’un article. Il faut réfléchir à une stratégie adaptée, en fonction des habitudes de la cible», analyse l’experte Infopresse. C'est ici qu'entre en jeu un élément fondamental de la création de contenu: l'expérience utilisateur et l'expérience interface. 

Quelle que soit la stratégie adoptée, il faut penser la rédaction et l’;INSERTion du call-to-action dans un tout. «Selon moi, c’est l’équipe éditoriale, en collaboration avec le SEO, qui doit s’en charger. En effet, le call-to-action doit avoir un lien direct avec le contenu.»

«Un call-to-action doit se fondre dans son environnement, en respectant des normes graphiques bien précises.»

Il est également déconseillé de forcer le trait pour s’assurer que le call-to-action soit à tout prix visible. «Un call-to-action doit se fondre dans son environnement, en respectant des normes graphiques bien précises. Si les couleurs dominantes d’un contenu sont le vert et le blanc et qu’un call-to-action est rouge, cela peut donner un sentiment d’urgence mais cela risque surtout créer une forme de répulsion.» Il en est de même pour l’utilisation excessive des majuscules, plus difficiles à lire que les minuscules. «Le visuel est une notion très importante pour rédiger un call-to-action percutant. Il faut voir la publication comme un tout et veiller à la complémentarité entre toutes les composantes.»

Clarté et concision, la clé du call-to-action

«Sur le web, pas de deuxième chance!»

Un call-to-action efficace doit être clair, précis et le plus court possible. «Aujourd’hui, les formules toutes faites comme Lire la suite marchent moins, car elles ne sont pas précises. Personne n'a envie de cliquer sur un lien mystérieux», explique Lavinia Botez. «Je préfère un call-to-action un peu plus long et clair plutôt que court et imprécis. C’est un bon exercice de rédaction, ça ne prend pas 5 minutes sur le coin d’une table. On évite également d’automatiser des call-to-action!»

Finalement, le call-to-action répond aux mêmes exigences que n'importe quel contenu sur le web. À l'ère où le numérique crée un certain déficit d'attention à cause de tous les contenus consommés, le call-to-action ne doit pas passer par quatre chemins pour retenir l'intérêt: «Sur le web, pas de deuxième chance! Si l'utilisateur ne comprend pas,  il ne se posera pas de question et quittera pour aller ailleurs, là où le contenu sera mieux ficelé», soutient l’experte Infopresse.

Lavinia Botez, présidente de Contenu LB, est experte Infopresse. Pour découvrir ses prochaines formations, cliquez ici