Comment faire connaître l’étendue des métiers offerts et se débarrasser de la perception que «la STM ce n’est pas pour moi» ?
Le contexte socio-politique actuel, favorable au développement du transport collectif, a donné naissance à de nombreux chantiers à la Société de transport de Montréal (STM). Toutefois, ses besoins en main-d’œuvre n’ont jamais été aussi critiques. En 2018, pour pouvoir compléter les projets entamés, répondre à l’accroissement de ses services et combler les départs à la retraite, l’organisation est à la recherche de centaines d’employés. Mais la concurrence est féroce. Touchée comme plusieurs par la pénurie qui frappe la province, elle doit en plus se battre contre une image encore perçue par plusieurs comme ennuyeuse et bureaucratique.
La STM doit également mieux communiquer l’étendue de son offre. En effet, lorsque le public pense à elle, il pense chauffeurs d’autobus et de métro: c’est ce qu’il voit au quotidien. Toutefois, la réalité est tout autre. Comment faire connaître l’étendue des métiers offerts et se débarrasser de la perception que «la STM ce n’est pas pour moi» ? Elle a décidé de faire entrer les Montréalais dans ses coulisses. «Afin d’éveiller leur curiosité, nous leur avons fait découvrir un univers habituellement à l’abri des regards, explique l’organisation. La STM, c’est près de 500 types d’emplois pour faire bouger Montréal.»
«78 % des répondants ont affirmé mieux connaître les différentes perspectives d’emplois à la STM.»
La campagne déployée misait sur une approche photographique humaine, rompant avec ses illustrations habituelles. En plus d’utiliser des médias d’impact comme l’affichage et la vidéo, la STM a mis sur pied une offensive numérique permettant une plus grande personnalisation. «Nous avons développé un ciblage média de haute précision et des messages adaptés pour rejoindre des professions spécifiques, comme l’ingénierie, les TI, les métiers spécialisés et les métiers corporatifs.» Exposées à des messages de 6 puis de 15 secondes, les cibles étaient ensuite dirigées vers un microsite comprenant des contenus plus riches, où ils pouvaient envoyer leur CV. «Ce microsite dédié, simple et convivial, permettait d’optimiser l’expérience candidat en évitant les complexités du site corporatif», explique la STM.
La STM a reçu plus de 15 000 candidatures, un total trois fois plus grand que ses objectifs initiaux, et le tout à un rythme de dépôt 142 % plus élevé. Un sondage post-campagne de la firme Léger la plaçait également au premier rang des employeurs de choix dans la région de Montréal, devant Hydro-Québec et la Ville de Montréal (elle était auparavant au 3e rang). Dans ce même sondage, 78 % des répondants ont également affirmé maintenant mieux connaître les différentes perspectives d’emplois à la STM.
Retour sur les cas gagnants de la première édition du Concours Écho qui récompense les entreprises pour leur culture organisationnelle. Annoncés en novembre dernier lors d'une remise de prix, les Prix et les Grands Prix 2019 ont été sélectionnés par un jury de professionnels, présidé par Patrick Lemaire, président et chef de la direction de la société productrice d’énergie renouvelable Boralex.
Le concours Écho est une initiative d'Infopresse.
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