Tout comme les athlètes, les marques qui souhaitent participer aux Jeux olympiques doivent s’y prendre longtemps à l’avance. Bon, peut-être pas aussi longtemps que les athlètes, on en convient…
Néanmoins, le plus grand spectacle sportif au monde représente un formidable terrain de jeu pour les créatifs. Et, encore une fois, la couverture qu’offrira CBC/Radio-Canada multipliera les occasions pour les marques de s’associer à un événement majeur, noble, humain.
Pour en savoir plus, nous avons discuté avec Catherine Dupont, première directrice, sports et production olympique à Radio-Canada, et Jean-Charles Rocha, spécialiste en commandites et créativité média, Jeux olympiques à Radio-Canada.
Du point de vue de l’annonceur, quel est l’attrait des Jeux olympiques ?
Catherine Dupont : « Les Jeux olympiques exercent toujours un fort attrait auprès du public. On aime suivre nos athlètes, en apprendre sur leur parcours. On aime les voir gagner ; on partage leur déception quand le podium leur échappe. Et on en parle le lendemain autour de la machine à café. Les Jeux olympiques, c’est l’Histoire du sport qui s’écrit sous nos yeux : ce n’est pas rien ! »
Jean-Charles Rocha : « La firme IMI a d’ailleurs mesuré l’intérêt du public canadien pour les Jeux olympiques de Rio, en 2016. C’est simple : les Jeux olympiques représentent la propriété sportive la plus suivie au Canada, devançant même la LNH. »
Il y a tout de même des marques qu’on associe plus naturellement aux valeurs véhiculées par le rêve olympique…
J.-C.R. : « Évidemment, s’associer à un sentiment de fierté canadienne est cohérent quand on s’appelle Air Canada ou Petro-Canada. Mais on pourrait (et on espère) être surpris par d’autres marques ! »
C.D. : « Précisons que la couverture des Jeux olympiques à Radio-Canada s’appuie sur différents piliers de contenus qui ouvrent la porte à des maillages variés entre les marques et notre programmation. Nous couvrirons bien sûr les athlètes, leur gloire, mais nous diffuserons aussi des reportages sur la science derrière le sport, sur l’histoire, sur la communauté et la culture japonaises… Les occasions pour les marques de s’intégrer à l’un ou l’autre de ces piliers de contenus sont nombreuses. »
J.-C.R. : « C’est sans mentionner que notre couverture s’étendra sur plusieurs canaux : télé, télé sur demande, médias sociaux, balados… Le médium, c’est le message. Il s’agira de créer des messages originaux et adaptés à chaque plateforme. Une panoplie d’opportunités ! »
Qu’y aura-t-il de nouveau en ce qui concerne la couverture de Tokyo 2020 ?
«Nous offrirons une nouvelle app qui permettra au public d’avoir accès aux résultats en temps réel.»
J.-C.R. : « Au-delà des 650 heures de diffusion à la télé et de nos 2 000 heures de couverture sur nos plateformes web et mobile, nous offrirons une nouvelle app qui permettra au public d’avoir accès aux résultats en temps réel, à un potentiel de 23 diffusions d’épreuves simultanées ainsi qu’à des contenus exclusifs. Depuis les derniers Jeux Olympiques, nous avons constaté un engouement très fort le matin sur nos plateformes numériques, sans affecter la consultation le soir. C’est un nouveau créneau, et on a hâte de voir comment les marques en seront inspirées ! »
C.D. : « Ce n’est pas directement relié à notre couverture, mais je précise tout de même que le programme des Jeux de Tokyo s’enrichira de cinq nouveaux sports, dont l’escalade sportive, la planche à roulettes, le basketball 3 x 3 et le surf. Ces épreuves risquent d’intéresser les publics plus jeunes, qui ne se reconnaissent peut-être pas dans les disciplines plus classiques comme le lancer du disque ou le pentathlon moderne. Je pense que les marques qui visent les millénariaux seront contentes d’apprendre ça ! »